Moi, Constance, princesse d’Antioche

Résultats de recherche d'images pour « moi constance princesse d'antioche »1130. Constance d’Antioche voit son destin basculé lorsque son père tombe dans une embuscade menée par les Sarrasins. Dès lors, sa mère, la princesse Alice, désire s’emparer du pouvoir en ignorant les droits de succession de Constance. Maltraitée par sa mère, ignorée des autres, la fillette parvient à trouver du support et de l’affection auprès de Leila, la gardienne du hammam. Pour protéger la couronne de Constance et assurer la survie de la principauté, des alliés de la jeune princesse organiseront en secret un mariage avec un chevalier poitevin d’un quart de siècle son aînée.

Raconté du point de vue de Constance, ce roman nous plonge au milieu des féroces combats pour contrôler la Terre Sainte et chasser les hérétiques musulmans. Pour vivre des moments de bonheur, la jeune princesse affronte les guerres sanglantes répétitives, les nécessaires revirements d’allégeance selon la provenance des menaces, ainsi que leurs conséquences, et les ambitions des hommes.

Dans ce roman historique, Marina Dédéyan présente le destin hors du commun de la princesse Constance d’Antioche.  Ainsi, l’auteure permet aux lecteurs de comprendre et de vivre la réalité des femmes présentes en Terre Sainte en un temps où l’histoire est exclusivement écrite par les hommes. D’ailleurs, dans un style efficace et accessible, Marina Dédéyan nous entraîne dans ce monde méconnu sans nous perdre dans des descriptions interminables. La lecture reste très agréable et fluide.

Le roman  » Moi, Constance, princesse d’Antioche  » est un bon divertissement historique léger qui saura charmer les lecteurs désirant s’intéresser aux réalités du Moyen-Orient à l’époque des croisades.  Avertissement : il faut avouer que ce livre ne s’adresse par contre pas aux amateurs chevronnés et dédiés d’Histoire.  Si vous désirez vous évader sans vous casser la tête, ce roman est pour vous !

Note : 3.5/5

 

Du temps qu’on existait … difficile !

Résultats de recherche d'images pour « du temps qu'on existait »Voici un roman bien étrange auquel je ne serai donner un autre adjectif. Je dois avouer que je n’ai pas pu terminer cette lecture. Le terme  » roman  » n’est peut-être pas nécessairement le bon. Le lecteur suit la vie du narrateur. Une vie sans véritable histoire. Le livre ne semble pas non plus avoir de but… Ainsi, il m’a été difficile de rester réellement intéressée à ce livre. Ce n’est pas qu’une vie ordinaire ne soit pas attrayant. Au contraire ! Malheureusement, le vie du protagoniste n’est pas parvenue à capter mon attention.  Par ailleurs, le style d’écriture de l’auteur français est terriblement touffu, arabesque et complexe.  Cela a rendu ma lecture difficile, parfois incompréhensible. Il faut être continuellement attentif pour tout comprendre de l’imaginaire de Marien Defalvard.

Ainsi, l’absence d’histoire, le style d’écriture et le misérabilisme (l’apitoiement) du personnage principal sont les différentes raisons qui m’ont obligée à poser ce livre avant la fin. Par contre, le roman de Defalvard peut convenir à d’autres types de lecteur. Il ne s’adressait pas à moi, tout simplement.

Note : N/A

PSST : si vous aimez les romans de la vie ordinaire, je vous suggère le nouveau roman de Marie-Hélène Lafon, Nos Vies, que j’ai beaucoup apprécié !

« Peut-être Charlie n’avait-il pas vraiment eu l’intention de tenir sa promesse quand il l’avait invité à passer l’été avec eux. »

Image associéeSonatine Éditions publie un autre excellent roman, une grande réussite. Pour l’instant, aucune déception ! En fait, je suis encore sous l’émotion alors que j’écris ses mots. Ce roman m’a troublé pendant et après la lecture. Il restera assurément dans ma tête pendant un bon moment.

Matthew est invité par son cousin Charlie, un riche banquier, et sa femme Chloe a passé l’été dans leur maison de vacance, une résidence de luxe au milieu des montagnes.

Entre ses trois personnages troubles s’installe une atmosphère tendue, voire étouffante.

Mon avis :

«La Chambre d’ami» de l’auteur américain, James Lasdun, fait partie de ses romans ou il faut en dire le moins pour laisser aux lecteurs tout le plaisir de le découvrir. De plus, révéler le moindre détail pourrait considérablement réduire l’effet du roman pour celui qui le lit. Il faut donc en dire le moins possible.

Par contre, James Lasdun nous propose un roman d’une efficacité exceptionnelle et d’un magnétisme incroyable. Vous ne voudriez plus le lâcher ! Il vous gardera jusqu’à la dernière phrase.

Il faut donner aussi le crédit aux traducteurs de ce roman, Claude et Jean Demanuelli. Ils font définitivement partie pour moi de la réussite de ce roman

Suspense (psychologique).

Note : 4,5 / 5

« Puis les cygnes resserrèrent les rangs autour de lui. Et il fut chez lui. »

Résultats de recherche d'images pour « les cygnes de la cinquième »New York, les années 50. Magnifiquement élégante et raffinée, Babe Paley est la plus recherchée et imitée des Cygnes de la Cinquième Avenue, ces femmes de la haute société richissime de New York. Extravagant et excentrique, Truman Capote désire devenir un des plus illustres écrivains américains.

Leur rencontre dans l’avion privé des Paley changera complètement leur existence. Un seul regard aura suffi pour faire naître une grande amitié entre ses deux êtres que tout sépare.

Pourtant, la parution dans un journal d’une nouvelle choquante de Truman Capote chamboulera les liens entre l’écrivain et ses cygnes.

Mon avis :

Dans ce roman surprenant et captivant, Melanie Benjamin ne recrée pas uniquement l’univers des ultra-riches de New York, mais aussi (et surtout) celui d’une Amérique aujourd’hui disparue : celle des grandeurs démesurées. Inspiré par des faits véridiques, ce roman retrace l’avènement de Truman Capote jusqu’au sommet de cette société, auprès de ses «Cygnes». Lire la suite de « « Puis les cygnes resserrèrent les rangs autour de lui. Et il fut chez lui. » »

Lecture en cours … !

Résultats de recherche d'images pour « d'acier avallone »Cette semaine, je pars pour l’Italie. La vraie, pas celle des belles cartes postales ou des touristes. Celle que nous ne voulons pas voir! Un bon voyage en perceptive.

« Il y a la Méditerranée, la lumière, l’île d’Elbe au loin. Mais ce n’est pas un lieu de vacances. C’est un terre sur laquelle ont poussé brutalement les usines et les barres de béton. Depuis les balcons uniformes, on a vue sur la mer, sur les jeux des enfants qui ont fait de la plage leur cour de récréation. La plage, une scène idéale pour la jeunesse de Piombino. Entre drague et petites combines, les garçons se rêvent en chefs des bandes, les fille sen starlettes de la télévision, De quoi oublier les conditions de travail à l ‘aciérie, les mères accablées, les pères démissionnaires, le délitement environnant… Anna et Francesca, bientôt quatorze ans, sont les souveraines de ce royaume cabossé. Ensemble, elles jouent de leur éclatante beauté, rêvent d’évasion et parient sur une amitié inconditionnelle pour s’emparer de l’avenir  » (Résumé de l’éditeur).

Cette année, j’ai lu le premier roman de la série « L’Amie prodigieuse » de l’auteure italienne, Elena Ferrante. Ce livre m’avait beaucoup plus. De plus, il m’a ouvert les yeux sur une réalité : je ne mettais pas vraiment intéressé auparavant à la littérature italienne.  « D’acier » est le troisième roman italien que je lirais cette année. Je vous en donne des nouvelles bientôt.

 

« Quand je pense à ma femme, je pense toujours à son crâne. »

Résultats de recherche d'images pour « les apparences gillian flynn »Nick et Amy forment un couple modèle. Tout semble parfait dans ce ménage new-yorkais, malgré la crise financière. Un jour, ils quittent Manhattan pour le Missouri, car la sœur jumelle de Nick demande sa présence et son aide auprès de leur mère qui est atteinte d’un cancer.

Au Missouri, une routine monotone à la maison s’installe rapidement pour Amy. De son côté, Nick s’occupe d’un bar avec Go, la sœur jumelle.

Le jour de leur cinquième anniversaire de mariage, Nick est averti par un voisin que la porte de leur demeure est grande ouverte. Leur maison est saccagée. Sa femme a disparu.

Mon avis :

Vous n’êtes pas sans savoir que j’ai une inclinaison particulière pour la maison d’édition Sonatine. À ce jour, je n’ai pas été déçue par les livres qu’ils ont publiés. Celui-ci ne fait pas exception !

Tout d’abord, le roman Les Apparences est un thriller prenant, enlevant et, aussi, perturbant. Ce livre place le lecteur dans des situations incroyables et amène des émotions complexes et contradictoires. Rien dans le roman n’est simple ou facile. L’auteure américaine crée des contextes éblouissants et des événements peu croyables, mais dont le réalisme bouleverse la perception du lecteur. Lire la suite de « « Quand je pense à ma femme, je pense toujours à son crâne. » »

Autour de ton cou

Résultats de recherche d'images pour « autour de ton cou adichie »Dans ce recueil de nouvelles, Chimamanda Ngozi Adichie plonge le lecteur dans les réalités multiples et diverses du Nigéria. En effet, l’auteure raconte la vie de Nigérians et, surtout, des enjeux qu’ils doivent surmonter dans leur pays natal ou celui qu’ils décident d’adopter, les États-Unis. Ainsi, à travers ses divers personnages, Chimamanda Ngozi Adichie montre les différents visages et les réalités variées de ceux qui restent et de ceux qui partent.

Mon avis :

Avec ce recueil, je pense bien avoir trouvé le genre de nouvelles que j’apprécie, car au préalable je n’y suis pas portée. Je ne parviens pas à m’attacher aux récits habituellement. Pourtant, Adichie arrive avec ce livre à m’émouvoir et à m’intéresser à chaque nouvelle.

D’une part, Adichie crée des nouvelles pertinentes et vivantes qui révèlent individuellement une particularité ou une réalité du peuple nigérian. Chaque nouvelle est unique et appropriée permettant ainsi de donner un aperçu réaliste du pays africain. De plus, Adichie illustre incroyablement bien la situation paradoxale que connaissent les habitant de son pays natal avec les États-Unis.Le rêve américain fascine, motive ou attire encore grandement. Ce roman parle donc aussi de l’immigration africaine, ici du Nigéria, vers les États-Unis. Pourtant, la réalité de la vie américaine ne correspond pas toujours aux attentes des immigrants. Tournant ainsi cette relation sous différents angles, Adichie permet de voir ses aspects et ses nuances. Lire la suite de « Autour de ton cou »

« Aux États-Unis, dit-il ensuite, quelqu’un comme vous trouverait tout de suite un emploi, et bien payé encore. »

Résultats de recherche d'images pour « brooklyn colm toibin »Irlande, dans les années 1950. Eillis Lacey ne parvient pas à trouver du travail, comme beaucoup de jeunes femmes de son âge de son île. Un jour, Rose, sa sœur aînée, invite à souper un prêtre irlandais installé depuis plusieurs années aux États-Unis. Celui-ci propose de jouer de ses relations pour trouver à Eillis un emploi à Brooklyn, New York. Poussée par sa famille, Eillis part pour le continent américain un peu à contrecœur. Rapidement, le mal du pays surgit dans sa nouvelle vie. Tellement de choses sont différentes de son Irlande natale. Par contre, Eillis prend goût à la liberté des jeunes femmes américaines. Elle rencontre un garçon et commence à prévoir un avenir agréable lorsqu’un événement tragique survient et la force à retourner en Irlande. Ce retour au pays sera-t-il définitif ?

Mon avis :

La bande-annonce du film Brooklyn m’a tout de suite intéressée et intriguée. Alors dès que j’ai su que le scénario s’inspirait d’un roman de Colm Toibin, je me devais de le lire. Paru en 2009, ce livre de l’auteur irlandais fut en lice pour de plusieurs prix, notamment pour le « Man Booker Price ». Brooklyn est un roman intéressant et attachant dont l’écriture claire et limpide sera vous envelopper! Lire la suite de « « Aux États-Unis, dit-il ensuite, quelqu’un comme vous trouverait tout de suite un emploi, et bien payé encore. » »

« Sauf que la liberté est un leurre, ce qui change c’est la taille de la prison. »

Résultats de recherche d'images pour « désorientale »Pendant qu’elle attend son insémination artificielle dans une clinique de fertilité de Paris, la narratrice se remémore son passé et, surtout, son enfance en Iran. Obligée de fuir son pays natal à cause des idées et des opinions politiques de son père, Kimia devra recommencer sa vie en France … jusqu’à attendre dans une clinique de fertilité où se joue son désir d’être mère malgré un secret pesant.

Mon avis :

Paru durant la rentrée littéraire de 2016, le roman Désorientale a connu une visibilité médiatique intéressante et une critique favorable. Ainsi, ce livre a titillé ma curiosité, particulièrement sur le sujet de l’Iran. Jamais je n’avais lu un roman sur ce pays. Par contre, mon avis est partagé.

Tout d’abord, Désorientale fait le va-et-vient entre la France et l’Iran, les deux identités nationales de Négar Djavadi. En effet, les moments passés par Kimia dans la salle d’attente de la clinique d’insémination de l’hôpital sont propices à la réflexion et à la mémoire. L’histoire oscille entre les divers événements marquants de la vie du personnage principal et le temps présent. Lire la suite de « « Sauf que la liberté est un leurre, ce qui change c’est la taille de la prison. » »

« Moi, un homme, devais-je vraiment recourir à de telle ruse pour berner un singe? »

Résultats de recherche d'images pour « la planète des singes pierre boulle »Trois hommes partent pour un très long voyage en direction de l’étoile Bételgeuse. De leur vaisseau, ils découvrent une planète ressemblant curieusement à  la Terre. Ils remarquent des villes et des routes les reliant. Ils décident donc de s’y poser pour aller explorer cette nouvelle planète surprenante. Par contre, la stupéfaction est grande pour Ulysse et ses compagnons de voyage : la planète est habitée par des singes évolués et sophistiqués …

Que deviendra Ulysse alors qu’il est capturé par des singes et enfermé dans une cage comme un vulgaire animal ?

Mon avis :

Ce court roman est très impressionnant. Comme plusieurs amateurs de cinéma, j’ai vu les films les plus anciens comme les plus récents. Ils ont marqué des générations. Ainsi, c’est avec les films en tête que je commence ma lecture.

La planète se trouve devant eux. Ils partaient originalement pour une étoile prometteuse, ils découvrent une planète étrangement semblable à la Terre. Le roman commence par la découverte du manuscrit écrit d’Ulysse Mérou. Il est trouvé par deux gens en vacance dans une bouteille laissée à la dérive dans l’espace. Dès lors, le lecteur est entraîné dans l’incroyable aventure de ce journaliste parti dans un vaisseau cosmique vers l’étoile Bételgeuse. Une aventure qui sera se montrer surprenante ! Lire la suite de « « Moi, un homme, devais-je vraiment recourir à de telle ruse pour berner un singe? » »